Mali : Dénonciation du prolongement de la transition.

Mali : Dénonciation du prolongement de la transition.

Le colonel Assimi Goïta est toujours à la tête du pays, alors que la période de transition de deux ans a pris fin le 26 mars 2024. Le calendrier électoral n’a pas encore été établi.

Le 28 mars 2024, des magistrats ont déposé sur la table de la Cour constitutionnelle une requête. La Référence syndicale des magistrats (Refsyma) et l’Association malienne des procureurs et poursuivants (AMPP) estiment que « les autorités actuelles sont sans mandat ou pouvoir pour représenter le Mali ». Les magistrats et les procureurs demandent à la Cour constitutionnelle « d’ouvrir une nouvelle transition incluant toutes les composantes de la nation, y compris l’armée républicaine ».

Plusieurs partis de l’opposition malienne n’approuvent pas aussi le maintien du gouvernement du colonel Assimi Goïta. Ils ont invité les autorités en place à établir un chronogramme de la transition. Des élections libres et transparentes devaient permettre le retour à l’ordre constitutionnel, mais deux ans après la prolongation de la transition, aucune date n’est fixée.

Les deux tours de la présidentielle étaient initialement prévus les 4 et 18 février 2024. Le gouvernement avait annoncé le 25 septembre 2023 qu’elle connaîtra « un léger report pour des raisons techniques ». Les autorités avaient précisé que « les nouvelles dates de l’élection présidentielle feront l’objet d’un communiqué ultérieurement ». Pour l’heure, aucune communication n’a été faite et la transition se poursuit.

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